TUNIS – UNIVERSNEWS – La pénurie de carburant touche, certes, de nombreux pays, dans le monde, à l’instar de la Tunisie, mais le comportement des décideurs politiques différent d’un pays à l’autre, ce qui doit faire ressentir de la honte aux responsables politiques tunisiens.
Chez nous, malheureusement, c’est le leurre, la déformation et la fuite en avant qui prévalent, lorsqu’il s’agit de résoudre les problèmes quotidiens du citoyen, alors qu’il fallait être franc et conséquent.
Nous avons assisté, aujourd’hui, à différentes versions et la ministre de l’Industrie, de l’Energie et des mines, Neïla Gongi est intervenue en direct, sur les ondes d’une radio de la place, pour affirmer qu’il n’y a pas pénurie, avec des arguments abjects et une pilule difficile à avaler ; Auparavant, sur une autre radio, un responsable de son ministère avait donné une autre version, affirmant qu’un arrivage a été considéré comme suspect et qu’on est en train de faire des vérifications.
Mais, le mal est plus profond, puisque notre cheffe du gouvernement, est rentrée chez elle, après une « lourde journée de travail », pour dormir sur ses deux oreilles, avec l’idée qu’elle a accompli sa mission…
Malheureusement, encore, ce ne fut pas le cas de la cheffe du gouvernement français, Elizabeth Borne qui, dès son retour d’une visite de deux jours en Algérie, s’est rendu à Matignon pour tenir un conseil de ministres de crise… à cause de la même pénurie
Deux comportements aux antipodes l’un de l’autre, avec une responsable qui penser à son peuple et ses préoccupations et une autre qui n’en a que faire des problèmes de ses citoyens et qui ne chercher qu’à faire plaisir à son « patron ».
Pauvre Tunisie… qu’est-ce que tu vas endurer, encore !!!