TUNIS – UNIVERSNEWS (Nat) – Les pénuries et les grèves se multiplient, au grand dam du citoyen qui ne sait plus où donner de la tête, afin de s’approvisionner d’une manière anarchique en produits concernés… et la dernière « rumeur » concernant une possible grève –qui n’a pas eu lieu, parce qu’on ne parle dans les milieux officiels que d’un retard d’approvisionnement- est la goutte qui a fait déborder le vase.
Jeudi et comme on s’’y est habitué, de longues files d’attente se sont formées dans les stations-services de carburant, à la suite de cette rumeur faisant état d’une grève, alors que ce n’était, en fin de compte qu’un déficit d’approvisionnement, parce qu’il y avait « une cargaison de carburant qui n’était pas arrivée à temps »
Les préjudices commis contre les citoyens sont important, même s’il n’y avait pas eu grève… et l’affolement est légitime, surtout avec la multiplication des pénuries et l’absence de communication concernant l’état des lieux… comme c’est le cas, avec des boulangeries qui baissent leur rideau, à la suite du manque d’approvisionnement, le sucre dont certains n’ont pas vu la couleur, depuis des mois, le riz qui ne répond pas à l’appel, et autres produits de consommation nécessaires.
La Tunisie est confrontée, depuis jeudi, à un manque de carburants, principalement dans les stations-services du Grand Tunis. Ce manque est causé par un retard accusé par un navire transportant des quantités d’hydrocarbures aux entrepôts de Radés et intensifié par la ruée des citoyens vers les stations-services, observée surtout dans la capitale, selon certaines sources.
Pour répondre à ce manque, la STIR s’engage à intensifier l’approvisionnement à partir des entrepôts de Bizerte et de Skhira, en attendant le rétablissement du rythme normal d’approvisionnement à partir des entrepôts de Radés.
Ainsi, deux cargaisons supplémentaires de carburant débarqueront dans les prochains jours pour répondre aux besoins du pays jusqu’à la mi-janvier 2024.
Suite à cela, l’approvisionnement des stations-services du Grand Tunis en carburants, reprendra son rythme normal dans deux jours au plus tard, selon des sources officielles.