TUNIS – UNIVERSNEWS Selon une étude publiée par l’Institut Tunisien des Études Stratégiques (ITES) sur le secteur informel en Tunisie, l’État a subi une perte fiscale de 5450 millions de dinars en 2019.
Cette perte a été calculée en prenant en compte la valeur ajoutée et les revenus générés par le secteur informel, avec un taux de fiscalité moyen équivalent à la moitié de celui appliqué au secteur formel.
L’étude révèle que, au quatrième trimestre de 2019, sur une population employée de 3 566 mille actifs, 1 599 mille Tunisiens travaillaient dans le secteur informel, représentant ainsi 44,8% de la population active employée.
Ces chiffres mettent en évidence l’importance du secteur informel en termes d’emploi, bien qu’il ne contribue qu’à hauteur de 27,4% du PIB, selon la même source.
Il est également surprenant de constater que la productivité du secteur informel n’est que le double de celle du secteur formel. Cette faible différence de productivité montre que le secteur informel ne doit pas être négligé en termes de contribution à l’économie et de collecte d’impôts. Avec une telle productivité, les revenus du secteur informel sont relativement élevés et doivent contribuer à l’assiette fiscale.