TUNIS – UNIVERSNEWS (SEF) – Le nombre total de permis en cours de validité à fin juillet 2024 est de 16, dont 15 permis de recherche et 1 permis de prospection, selon le rapport sur la conjoncture énergétique pour juillet 2024, publié par l’Observatoire national de l’énergie et des mines.
Le nombre total de concessions est de 56 dont 44 en production. L’Etat participe à travers l’Entreprise tunisienne d’activités pétrolières (ETAP) dans 34 de ces concessions en production et directement dans 3.
S’agissant des permis d’exploration, l’observatoire a indiqué qu’à fin juillet 2024, il y a un forage d’un nouveau puits d’exploration (Aziza-1/permis Jenein Sud), mais pas de nouvelle opération d’acquisition sismique jusqu’à cette date.
Pour ce qui est permis de développement, l’observatoire a fait savoir que pas de nouvelle opération de forage de développement à fin juillet 2024.
Baisse de 12% de la production nationale
Par ailleurs, la production nationale de pétrole brut a marqué une baisse de 12%, à fin juillet 2024 par rapport à fin juillet 2023, pour se situer à 806 mille tonne (kt), selon le rapport sur la conjoncture énergétique.
Cette baisse a touché plusieurs champs à savoir Ashtart (-23%), El Hajeb/Guebiba (-25%), Gherib (-34%), Baraka (-30%), Halk el Manzel (-19%), Miskar(-19%), El borma (-6%), M.L.D (-16%), Hasdrubal (-10%), Nawara (-7%), Cercina (-10%) et Cherouq (-10%).
D’autres champs ont enregistré, par contre, une augmentation de production à savoir Sidi marzoug (+6%), Adam (+7%), Bir Ben Tartar (+68%), Sidi Litayem (+32%), Ouedzar (+11%) et Ch. Essaida (+24%).
La moyenne journalière de la production de pétrole est passée de 33,8 mille barils/jour à fin juillet 2023 à 29,6 mille barils/j à fin juillet 2024.
S’agissant des ressources en gaz naturel (production nationale + forfait fiscal), elles ont atteint 1296 ktep, à fin juillet 2024, enregistrant ainsi une baisse de 18% par rapport à la même période de l’année précédente.
La production du gaz commercial sec a diminué, en effet, de 26%, la redevance sur le passage du gaz algérien a enregistré une baisse de 4% à fin juillet 2024 par rapport à fin juillet 2023 en se situant à 575 ktep.
Le ministère a rappelé que le forfait fiscal sur le passage du gaz algérien a baissé d’une façon significative, durant le premier semestre de 2020, précisant que la pandémie qui a touché l’Europe et notamment l’Italie a impacté fortement la demande de l’énergie et par conséquent la quantité de gaz qui transite de l’Algérie vers l’Italie à travers la Tunisie. Néanmoins une amélioration a été observée à partir du mois juillet 2020 et qui a continué durant les années qui suivent