TUNIS – UNIVERSNEWS – Tout donne l’impression que le président de la République, Kaïs Saïed veut trancher définitivement dans la crise du phosphate et, quelques jours après sa visite-surprise à Sfax où le dossier migratoire était au centre de ses préoccupations, il s’est rendu, mardi à Gafsa, vivier de richesse phosphatière du pays où la production s’est estompée depuis quatre ans sur fond d’un sérieux mouvement de contestation enclenché par les sans-emploi de la région.
Le chef de l’Etat s’est rendu à la délégation de Redeyef, là où se trouve l’unité commerciale de production de phosphates dont le siège est investi depuis 2020 par des foules de protestataires en quête d’emploi.
La contestation sociale avait provoqué un arrêt forcé de la production commerciale des phosphates et par la même, un arrêt de l’approvisionnent et des livraisons vers les fabricants d’engrais chimiques.
Le président de la République a rencontré des demandeurs d’emploi dont les revendications portent sur la nécessité d’acter au plus vite les « procès-verbaux » conclus par le passé avec les responsables gouvernementaux et régionaux.
Il est également question de les recruter dans les entreprises environnementales, la Société tunisienne pour le transport de produits miniers et au sein de la Compagnie des phosphates de Gafsa (CPG).
Saied a souligné que la Tunisie est actuellement en mal de ressources financières et a tant besoin de sa richesse phosphatière ainsi que de toutes ses potentialités nationales pour relever les défis socioéconomiques posés. « Il est impérieux voir impératif que le secteur du phosphate retrouve au plus vite son rythme normal de production », a-t-il lancé.
Il est grand temps de prendre l’initiative et de lancer vos propres projets privés, a martelé le président de la République aux sit-ineurs, les pressant à s’impliquer davantage dans l’exploitation des terres agricoles pour créer de la richesse.
Toutefois, pour résoudre ce problème, il est nécessaire d’aller au fond des choses et dévoiler les dessous de cette crise qui est, manifestement, orchestrée par des esprits malfaisants au service de forces étrangères. Sinon, comment expliquer qu’on puisse faire obstacle, aussi facilement, aussi bien à l’extraction, la production, la distribution, la transformation et la commercialisation, en même temps, sans que les responsables régionaux et même les employés qui n’arrivent plus à percevoir leurs salaires, puissent assister aussi passivement et sans réaction à tout ce qui se passe!!! C’est, vraiment, une crise intrigante!!!