
Tunis, UNIVERSNEWS (Divers) – Les dernières révélations concernant le piratage du site de l’orientation universitaire est énigmatique à plus d’un degré, surtout qu’il concerne l’avenir de jeunes tunisiens qui ont sué dur pour avoir de bonnes moyennes à l’examen du baccalauréat et, pire encore, l’orientation de l’un d’eux à la filière des études archéologiques… alors qu’il était éligible aux études de la médecine, dans toutes ses catégories.
Ce qui est pire que le piratage lui-même est le silence qui a entouré cette affaire… jusqu’à ce qu’un médecin prenne la défense de l’un de ces futurs étudiants, et défendre sa cause. Le ministère n’a rien révélé et, s’est contenté de régler la situation de cet étudiant… alors qu’on ne connait pas le sort des autres étudiants potentiels victime de cette opération des hackers, ni le degré de fiabilité de ce site de l’orientation universitaire qui a permis à ces pirates de jouer avec les données personnelles d’on ne sait quel nombre de bacheliers.
Mais, voilà, enfin, que les départements concernés commencent à bouger, comme nous l’a indiquée une source bien informée qui a souligné que le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, en coordination avec celui des Technologies de la communication et de l’Économie numérique et le ministère de l’Éducation nationale, a ouvert une enquête suite aux informations circulant concernant les résultats d’orientation universitaire de plusieurs candidats admis au baccalauréat 2025 de deux établissements du Kef. Le ministère s’emploie à résoudre la situation des personnes concernées au cas par cas.
La même source a expliqué que « ce qui s’est passé résultait d’une manipulation des données personnelles des étudiants concernés, entraînant des modifications de leurs choix, confirmant que le ministère s’efforçait de régler la situation des candidats concernés, au cas par cas, de manière à ce que leurs choix soient respectés en fonction du total des scores obtenus. Une enquête a été ouverte en coordination avec les ministères des Technologies de la communication et de l’Éducation, après avoir identifié la source de la falsification (adresse IP) et sa date. »
Toutes les mesures administratives et les poursuites judiciaires seront prises contre toute personne dont l’implication dans cette attaque, qui entre dans la catégorie des actes systématiques de sabotage visant à perturber le processus d’orientation universitaire, sera prouvée.