- L’ancien Emir du Qatar impliqué dans l’affaire du « Marina Gammarth » avec Slim Chiboub et feu Aziz Miled…
- La présidence de la République appelle l’INLUCC à ouvrir une enquête sur ce dossier
L’avocate Dalila M’saddek a rendu public un document révélant une correspondance adressée par la présidence de la République à l’Instance nationale de lutte contre la corruption (INLUCC) réclamant l’ouverture d’une enquête à propos de l’affaire connue sous la dénomination de « Marina Gammarth ».
La demande de l’ouverture de ladite enquête est motivée par le silence de la justice tunisienne sur le rôle d’un des accusés alors que les autres personnes mises en cause ont été traduites devant le Tribunal, en l’occurrence Slim Chiboub, feu Aziz Miled (classement pour cause de décès), l’ancien président feu Ben Ali (classement pour cause de décès) et d’autres responsables de l’Etat tunisien ont bénéficié de la loi de réconciliation administrative et de la cessation des poursuites.
Ainsi, seul Slim Chiboub reste en état d’arrestation pour répondre des faits qui lui sont reprochés dans cette affaire.
Or, vérifications faites avec des parties en parfaite connaissance des arcanes de cette affaire, il s’avère que la partie non citée parmi les bénéficiaires dans ce dossier n’est autre que l’ancien Emir de l’Etat de Qatar et père de l’Emir actuel, Cheikh Hamad Ben Khalifa qui était associé de feu Aziz Miled et Slim Chiboub.
Pourtant, selon la plainte déposée auprès de l’INLUCC, l’ex-Emir du Qatar n’a jamais été cité dans ce dossier malgré les dispositions de l’article 96 qui s’appliquent pour lui.
Les observateurs s’attendent, donc, à ce que la plainte déposée par la présidence de la République ait des réactions de taille au sein des milieux judiciaires et politiques nationaux, voire même à l’étranger.
La rédaction