Tunis – UNIVERSNEWS (Justice) – Les héritiers du défunt Dr Jilani Daboussi ont fait appel de la décision de clôture de l’enquête rendue par le doyen des juges d’instruction du tribunal de première instance de Tunis, exigeant que le rôle des poursuites comprenne à la fois Samir Dilou et Moncef Marzouki.
Le doyen des juges d’instruction a informé, hier, vendredi, les héritiers du défunt député Jilani Daboussi de la décision de clôturer l’instruction du dossier. Ils ont toutefois décidé de faire appel de cette décision, exigeant que le parquet inclut également Mohamed Moncef Marzouki, en sa qualité d’ancien Président de la République, et Samir Dilou, en sa qualité de ministre des Droits de l’Homme, suite au décès de feu Daboussi.
Il convient de rappeler que le doyen des juges d’instruction avait délivré des mandats de dépôt à l’encontre de Noureddine Bhiri et de Mondher Lounissi, d’une ancienne médecin de la prison civile de Mornaguia et d’un ancien procureur de la République près la Cour d’appel de Tunis, avec une interdiction de voyager et d’apparaître dans les médias et les réseaux sociaux pour Abdellatif Mekki.