TUNIS – UNIVERSNEWS – La fédération générale de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique a été lente au démarrage et elle n’a réagi qu’après près d’une quinzaine de jours, après les méfaits relatifs à la conférence d’un prédicateur égyptien, extrémiste, appartenant au parti salafiste égyptien Ennour, dissous, d’ailleurs.
Dans un communiqué, mardi, la Fédération a dénoncé l’ouverture des espaces du palais des sciences à Monastir aux « prédicateurs de la violence ». Elle estime que le contenu de l’intervention présentée par le prédicateur égyptien connu pour son extrémisme, s’inscrit dans le cadre de la « culture de haine et de violence », signalant que des livres véhiculant ces idées, ont été vendus à cette occasion.
Elle a exprimé son rejet catégorique de toute sorte de tentative d’exploiter les espaces des établissements de l’enseignement supérieur pour pratiquer un appel à l’extrémisme et à la violence.
La Fédération a mis en garde contre d’éventuelles pratiques dans des espaces dédiés à la culture et au savoir, appelant le ministère de l’enseignement supérieur, qui a ouvert une enquête sur cette affaire, à prendre les mesures nécessaires contre toute personne impliquée.
Dans pareilles circonstances, il faut agir vite, pour déterminer les responsabilités et sanctionner, même, pénalement, ceux qui enfreignent la loi… Et si on blâme cette fédération, on a le droit de s’interroger, aussi, sur ce qu’est en train de faire la commission d’enquête, alors que tout est clair, comme de l’eau de roche?
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