TUNIS – UNIVERSNEWS – La Tunisie est consciente que le développement industriel ne doit pas porter atteinte à l’environnement, polluer l’air et l’eau ni produire des émissions nocives de gaz à effet de serre. C’est dans ce cadre qu’elle prendra part à la Conférence économique africaine 2023 qui se tient du 16 au 18 novembre 2023 au Centre de conférences des Nations Unies, à Addis-Abeba, en Éthiopie, sur le thème : Les impératifs du développement industriel durable en Afrique.
Depuis sa création en 2006, la Conférence économique africaine a favorisé la recherche, le dialogue entre experts et l’échange de connaissances sur une variété de questions et de défis auxquels l’Afrique est confrontée. Cette Conférence de cette année se tiendra sur le thème : « Les impératifs du développement industriel durable en Afrique », avec un accent sur les quatre sous-thèmes suivants :
1. L’industrialisation et l’intégration des chaînes de valeur mondiales en Afrique : Comment créer des chaînes de valeur régionales et les relier aux chaînes de valeur mondiales ; comment utiliser les zones économiques spéciales pour promouvoir les chaînes de valeur régionales ; initiatives d’ajout de valeur et fabrication ; tirer parti des technologies innovantes et les développer ; environnement et politique industrielle favorables ; adéquation des compétences ; stimuler le commerce et les investissements intra-africains ;
2. L’industrialisation durable, une nouvelle frontière : Favoriser une industrialisation qui atténue les impacts du changement climatique et de la destruction des habitats, et qui promeut une utilisation efficace des ressources naturelles ; création de chaînes d’approvisionnement vertes pour une industrie verte en luttant contre les déchets, en minimisant les émissions et en utilisant des énergies renouvelables ;
3. La ZLECAf et l’industrialisation de l’Afrique : Comment développer des chaînes de valeur régionales et sous-régionales et les relier aux chaînes de valeur mondiales ; tirer parti de l’avantage comparatif pour stimuler la diversification ; relever les défis tarifaires pour promouvoir les chaînes de valeur régionales et sous-régionales ; soutenir l’intégration régionale ; soutenir l’infrastructure pour l’industrialisation ; améliorer les coûts de production et de transaction causés par des services d’infrastructure régionaux médiocres et inadaptés (énergie, routes, télécommunications, etc.) ; stimuler la circulation des ressources – financières, humaines et de production, des matériaux et des services ;
4. Le financement de l’industrialisation de l’Afrique : Comment relever les défis financiers des petites et moyennes industries africaines, dans un souci d’inclusivité, afin de soutenir le développement industriel durable ; comment mobiliser les ressources financières pour les besoins de financement à moyen et 2 long terme de l’industrialisation ; atténuer les perceptions des risques qui alimentent la pratique des primes en Afrique ; exploiter la biodiversité de l’Afrique pour tirer parti des financements verts ; combler les lacunes dans l’architecture financière internationale afin d’accroître l’accès de l’Afrique aux instruments de financement émergents ; développer les marchés de capitaux nationaux en Afrique.
M.S.