TUNIS – UNIVERSNEWS – Tout le monde connait le parti-pris des Etats-Unis d’Amérique aux côtés d’Israël, et de soutenir contre vents et marées l’entité sioniste, mais peser de tout son poids dans le conflit entre le mouvement islamiste Hamas et Tel Aviv, cela pousse à de nombreuses interrogations.
Depuis le début, Washington avait envoyé un premier porte-avions -le plus grand de sa flotte- suivi quelques jours plus tard, par un autre aussi grand… et le chef du Pentagone a ordonné que l’USS Dwight D. Eisenhower rejoigne l’USS Gerard R. Ford en Méditerranée orientale dans le but de « dissuader les actions hostiles contre Israël », alors que le chef de la diplomatie américaine fait le va-et-vient entre la capitale US et Tel Aviv où il était à sa troisième visite depuis le 7 octobre 2023.
Et, comme cela n’a pas suffi, à son avis, même après avoir envoyé, encore, des soldats -sa Force Delta- qui ont tenté les premiers à s’infiltrer à Gaza, selon certaines données à vérifier, encore, l’armée américaine a annoncé, dans la nuit de dimanche à lundi, l’envoi d’un sous-marin nucléaire au Moyen-Orient.
Le commandement central de l’armée américaine a affirmé dans une publication sur le réseau « X » que « le 5 novembre 2023, un sous-marin de type Ohio est arrivé dans la région relevant de la responsabilité du commandement central américain », sans plus de détails.
Et pour boucler la boucle -et on pense que Washington va aller plus loin- voilà que le directeur de la CIA, William J. Burns, qui arrive à Tel Aviv. L’homme, qui a une grande expérience dans la région, devrait également se rendre en Jordanie, ainsi qu’en Égypte et peut-être aux Emirats arabes unis. L’objectif de cette visite est principalement d’inciter Israël à suivre une politique plus ciblée et plus précise, dans son approche dans l’attaque du Hamas et la recherche d’un cessez-le-feu temporaire dans le but de permettre l’entrée de l’aide à la bande de Gaza.
Cette visite entre, aussi, dans le cadre de l’élargissement de l’échange de renseignements avec Israël et de fournir des informations utiles sur l’emplacement des prisonniers détenus par le Hamas, dont le nombre est estimé à 241, selon ce que rapporte le « New York Times ».
Elle intervient à un moment critique en Israël, alors que les principaux responsables des services de renseignement israéliens font l’objet de violentes critiques en raison de leur incapacité à anticiper l’attaque surprise lancée par le Hamas.
Tout ce déploiement des forces parait suspect, et il est difficile de croire que l’Oncle Sam a quelque chose en tête, plus que le soutien à Tel Aviv et que ses visées sont plus larges que ce que l’on est en train de dire.
F.S.