Une première dans les annales de l’Assemblée des représentants du peuple (ARP). En effet, après avoir remué ciel et terre, le gouvernement et le parti Tahya Tounès, soutenus tactiquement par le parti Ennahdha, tout était prévu pour débattre du projet d’amendement de la loi électorale lors d’une séance plénière programmée pour cette journée du mercredi 13 juin 2019.
Mais à la surprise générale, jusqu’à l’heure qu’il est, soit 19 heures passées, moins de 70 députés se trouvaient dans la salle alors qu’il faut un minimum de 109 députés pour que ledit projet puisse passer. Ce qui a poussé le vice-président de l’ARP, Abdelfattah Mourou, de passer à un autre volet des discussions.
Or, selon les présents au Bardo, il semble que les parties initiatrices du projet connaissent des divergences sérieuses. Certains parlent d’une probable volte-face chez ces parties qui se seraient aperçues que le projet est inconstitutionnel.
Affaire à suivre…