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Rafik Abdesselam Bouchlaka, Mouadh le fils de Ghannouchi, la fille et le gendre de Hamadi Jbali et son époux, tous en fuite et recherchés par la justice
TUNIS – UNIVERSNEWS Les membres du mouvement islamiste Ennahdha ont trop présumé de leurs forces, après avoir mis la main sur tous les rouages de l’Etat, en particulier la magistrature, mais le glaive de la justice ne pardonne pas, et tôt ou tard, on tombe sous son couperet et on doit répondre des méfaits commis.
Plus de dix ans de destruction systématique d’un pays, la Tunisie, ils sont, aujourd’hui, poursuivi, pour des délits les uns plus graves que les autres. 17 chefs d’accusation pèsent sur le gourou du mouvement, Rached Ghannouchi. Son fils Mouadh et son gendre, Rafik Abdesselam Bouchlaka sont en fuite à l’étranger et doivent répondre de nombreux délits, dans le cadre de l’affaire de l’association « Na’maa Tounès ».
Bhiri a gouté à la prison et son affaire est en cours, encore, concernant l’appareil secret du mouvement islamiste, alors que Hamadi Jebali, ancien chef du gouvernement a été interpellé et n’eut été son état de santé, il serait, encore, en prison, alors que sa fille et son gendre ont quitté le territoire tunisien et que des mandats de recherche ont été lancés contre eux.
Trop de soupçons étayés par des preuves irréfutables pèsent contre eux, dans de nombreuses affaires qui ont secoué la sécurité du pays.
Le premier juge d’instruction au Bureau 23 du Pôle judiciaire antiterroriste vient de prononcer 17 chefs d’accusation contre 33 suspects, dont notamment « l’appartenance à une organisation terroriste et le blanchiment d’argent. »
Me Imane Gzara, membre du comité de défense dans les affaires des assassinats des deux martyrs, Chokri Belaïd et Mohamed Brahmi, a annoncé que 33 individus, dont le chef du mouvement Ennahdha, Rached Ghannouchi, sont « officiellement accusés d’appartenance à une organisation terroriste ».
Lors d’un point de presse tenu le 1e juin courant, le comité de défense des martyrs Belaïd et Brahmi, avait annoncé que 34 accusés dans l’affaire dite de « l’appareil secret » du mouvement Ennahdha, dont Rached Ghannouchi, ont été interdits de voyager.
Selon le comité de défense, le ministère de l’Intérieur avait refusé de donner suite à 17 demandes judiciaires tendant à fournir à la justice des documents se rapportant aux circonstances de l’assassinat du martyr Mohamed Brahmi, et d’autres liés à « l’affaire de l’appareil du mouvement Ennahdha ». Le département de l’Intérieur sera poursuivi, a-t-il dit.
Par ailleurs, le premier juge d’instruction du bureau 23 du Pôle judiciaire de lutte contre le terrorisme a décidé de maintenir en état de détention toutes les personnes qui lui sont déférées concernant le dossier d’instruction lié à l’association “Na’maa Tounès “.
Le ministère public a également lancé un avis de recherche à l’encontre de la fille de l’ancien Premier ministre Hamadi Jebali et de l’ancien ministre des Affaires étrangères Rafik Abdesselam, étant donné qu’ils sont en fuite, y compris Mouadh Ghannouchi, fils du chef du mouvement Ennahdha.
Certes, Ennahdha joue la victimisation, mais le couperet de la justice tombera et étalera, peut-être d’autres méfaits dont le peuple tunisien n’a pas eu connaissance, parce qu’ils ont été passés sous silence.
Faouzi SNOUSSI