Cela fait déjà 18 mois que Rachida Enneïfer, ancienne chargée de la communication au cabinet du président de la République, avait quitté son poste au palais de Carthage, et voilà qu’elle y revient, à l’occasion de la journée mondiale de la liberté de la presse, alors qu’elle n’a aucune représentativité dans ce secteur qu’elle avait quitté depuis l’acceptation de sa démission le 55 octobre 2020, par Kaïs Saïed.
Le Président de la République Kaïs Saïed a reçu, jeudi, à Carthage, son ancienne conseillère en communication, la journaliste et universitaire Rachida Enneïfer.
Le Chef de l’Etat a réaffirmé à cette occasion, son attachement à la liberté d’expression et à une presse libre, « d’autant plus que la Tunisie dispose de textes relatifs à la liberté de la presse depuis octobre 1884», a-t-il rappelé.
« Il n’est pas question d’imposer des restrictions à la presse », a-t-il insisté, soulignant que « le plus important est que chaque partie assume ses responsabilités en cette conjoncture que connaît la Tunisie ».
C’est, en quelque sorte, une réhabilitation de Rachida Enneïfer, aux yeux du président de la République.