Moodys dégrade la note souveraine du gouvernement tunisien mais aussi celle de la Banque Centrale de B3 à Caa1 avec perspectives négatives.
Cela veut dire que l’accès de la Tunisie aux marchés financiers internationaux est devenu prohibitif, sinon impossible.
Nous avons beau clamer notre souveraineté et dénier aux agences de notation le droit de nous noter, les marchés financiers internationaux sont ainsi organisés. Ils se réfèrent à ces agences et ne font rien qui aille à l’encontre de leurs notations.
La voie de notre salut se rétrécit. Il ne nous reste plus, à très court terme, que le recours à l’aide bilatérale. Seuls quelques pays pourraient et voudraient le faire. Cette aide bilatérale est strictement politique. Elle a un coût. Il faut le savoir et il faut l’accepter.
À moins court terme, seul un accord avec le FMI, probablement assorti de conditions sévères, pourrait nous permettre de retrouver le moyen de subvenir à nos besoins en devises.
La cigale a dansé tout l’été…!