TUNIS – UNIVERSNEWS – La grande famille de la presse sportive est en deuil. Brillant Chevalier de la plume, Rafik Ben Arfa n’est plus. Il nous a quittés dans la nuit du mercredi 12 au jeudi 13 octobre dans la discrétion parmi les siens.
C’est là une page marquante de l’histoire de la presse sportive du pays qui est tournée. Une de ses plus brillantes références, encyclopédies et mémoires vivantes aussi, à l’instar de Brahim Mahouachi, Abdelmajid Msellati, Tahar Mbarek, Mohamed Boughenim, Hassen El Mekki et j’en passe.
En effet, qui dit pages sportives du quotidien « Le Temps » dit automatiquement RBA qui couvrait les actualités de football (équipe nationale, Espérance Sportive de Tunis, et handball, notamment), sachant qu’il était un fervent supporter de l’Espérance Sportive de Tunis qui représentait tout pour lui, et il ne se cachait jamais de le dire.
Prolifique à souhait, signant quelquefois du nom d’un de ses enfants Radhouène, aucun fait marquant n’échappait à sa plume alerte, perspicace et toujours en éveil pour épingler et parfois railler tel ou tel écart ou dysfonctionnement, que ce soit au sein des structures et instances sportives, que ce soit dans des équipes, de football, notamment.
Parallèlement à sa carrière dans le journalisme qu’il avait initiée dans les années 1970 au sein de l’hebdomadaire « Le Sport » de son directeur et propriétaire Mahmoud Ellafi, où il assurait la rubrique handball, le défunt a travaillé d’abord dans les PTT, ensuite au ministère de la Jeunesse et des Sports durant plusieurs décennies, et enfin au ministère de la Santé publique du temps du ministre Dali Jazi.
Le défunt a fait partie du bureau exécutif de la fédération tunisienne de judo.
Enfant de la ville du Kef, il s’est installé dans les années 1960 à Tunis pour les besoins de son exercice dans la poste tunisienne après avoir assumé la vice-présidence de l’Olympique du Kef.
Aimé par toutes les composantes de la scène sportive, Ben Arfa était le genre bon vivant, gros fumeur et toujours tiré à quatre épingles. Que son âme repose en paix.
A.B.C.