- Le Conseil supérieur des droits de l’Homme de l’ONU condamne la Tunisie
- Des médecins et des responsables du ministère de la Justice, dont Bhiri, recherché à l’échelle internationale
Des sources concordantes indiquent que la famille de feu Jilani Daboussi, s’est plainte auprès du Conseil supérieur des droits de l’Homme relevant de l’ONU à Genève, et ce en même temps de son recours à la justice française.
Les mêmes sources précisent que cette instance onusienne a adressé des correspondances aux autorités tunisiennes pour lui fournir des précisions sur le dossier en question, mais elle a découvert des contradictions dans les réponses des autorités tunisiennes qui ont mentionné des faits inexistants, à savoir la tenue « d’un procès équitable » alors que la victime avait passé 31 mois en prison sans que le moindre jugement ne soit prononcé à son encontre.
Sachant qu’à ce propos, la seule décision judiciaire a émané de la part de la Cour de Cassation en juin 2012, appelant clairement à sa libération.
Ainsi, on s’attend à ce que le Conseil supérieur des droits de l’Homme émette une décision condamnant l’Etat tunisien pour des crimes de « rétention et d’assassinat », ce qui aurait des retombées graves sur les relations extérieures de la Tunisie avec les structures et les organisations internationales, et ce dans le cas de refus de remise ou de jugement des responsables réclamés selon ce dossier ?
Rappelons que Jilani Daboussi, également médecin, homme d’affaires est décédé après une longue maladie, dans la nuit du 7 au 8 mai 2014, d’une crise cardiaque à l’âge de 67 ans.
Son décès est survenu une heure quarante après avoir quitté la prison. Il a été, en effet, détenu depuis le mois d’octobre 2011 sans avoir été condamné, bien que la détention préventive ne doit pas dépasser les 14 mois légalement.
On notera, également, que cette dernière évolution intervient en même temps que le lancement officiel, par le juge d’instruction du Tribunal de Paris, d’accusations envers des responsables au sein du ministère de la Justice sous Noureddine Bhiri et des médecins tunisiens.
La rédaction