Un autre clivage est intervenu cet après-midi du mardi 18 juin 2019 à l’Assemblée des représentants du peuple concernant la récitation de la « fatiha » sur l’ancien président égyptien Mohamed Morsi, décédé hier à l’issue d’une audience au Tribunal au Caire.
Sur demande de Noureddine Bhiri, président du bloc parlementaire d’Ennahdha pour réciter la fatiha, une discussion houleuse s’en suivit. Si Imed Daïmi et Mongi Harbaoui ont été, respectivement, pour et contre, Fatma Mseddi et Mustapha Ben Ahmed ont eu des réactions violentes, voire hystérique.
En effet, après que la députée de Nidaa, Fatma Mseddi a rejeté catégoriquement l’appel qualifiant d’Ennahdha de « parti khwanji et terroriste », Mustapha Ben Ahmed a été a eu une attitude très déchaînée et très surprenante de par son caractère démesuré.
Finalement, le président de la séance, le Nahdhaoui, Abdelfattah Mourou, tout en rejetant toute connotation politique de la question, a ordonné aux élus présents de réciter la fatiha. Ce qui a été fait.