Leila Ben Mansour (étudiante en première année journalisme à Université Centrale. Tunis)
Avec un nombre de chômeurs estimé à 638 000 pour ce deuxième trimestre de l’année 2018, un intenable glissement du dinar, une inflation de 8%, le peuple tunisien voit rouge ! Et ainsi sera la couleur des gilets que des citoyens ont décidé de porter afin d’exprimer leur indignation.
Un mouvement protestataire qui se dit « pacifique », baptisé gilets rouges, à l’instar de nos voisins français les gilets jaunes. Ce mouvement suscite une confusion, n’ayant pas l’adhésion de tout le monde, les gilets rouges sont mêmes soupçonnés d’être dans une manipulation politique.
Il est à rappeler que 350 000 gilets rouges ont été saisis dans un entrepôt à Sfax et dont le propriétaire nie toute connivence avec ledit mouvement.
Sur les réseaux sociaux une photo d’un gilet bleu est diffusée afin de combattre le mouvement des gilets rouges. Les gilets bleus tendent à inciter les Tunisiens à travailler pour changer la situation actuelle du pays. Cela s’identifie à la fameuse allégorie du « bleu de chauffe ».