TUNIS – UNIVERSNEWS – Sur un coup de tête, le ministère de l’Education a décidé de reporter les examens du premier trimestre, dans les écoles primaires du secteur public et du privé, pour après les vacances de l’automne. Cela constitue une bavure de la plus haute importance, parce qu’en impliquant le privé –sous prétexte de l’égalité des chances- on le torpille, afin de détruire tout le secteur éducatif et de laisser les enfants dans l’ignorance et l’analphabétisme.
Tout le monde se demande quelle mouche a piqué les responsables du secteur éducatif, pour arriver à prendre une pareille décision lourde de conséquences, en reportant ces examens, avec la possibilité pour les enfants de perdre leur concentration et, surtout, … de ne plus croire au bienfaits de leur préparation et de leur enthousiasme pour une échéance considérée comme cruciale pour leur avenir.
D’ailleurs, l’association tunisienne des parents et élèves a indiqué mardi que le report des examens du premier trimestre au 9 janvier prochain ne garantit pas l’égalité des chances entre tous les élèves du cycle primaire, qui ont été privés d’enseignement en raison du boycott des cours par les enseignants suppléants et contractuels pendant une période de 8 semaines.
Elle a précisé dans un communiqué, que le système éducatif, même en l’absence de difficultés, est incapable de garantir l’égalité des chances entre les élèves.
Cette association a souligné l’impossibilité pour les élèves de rattraper le retard scolaire pour des raisons purement pédagogiques et d’organisation, appelant au respect du calendrier fixé et du programme scolaire.
Pareille initiative ne peut que nuire au système éducatif, dans toute sa totalité, surtout que l’on cherche les solutions de facilité, en mettant tout le monde dans le même sac, par la faute de ce ministère qui ne cesse de nous étonner par ses décisions anachroniques et qui a tenu tête aux enseignants, pendant plus d’un mois, pour finir à plier, avec tous les dégâts commis et qui sont irrécupérables !!!
C’est, en quelque sorte, une punition collective… contre le peuple tunisien. Et, cela peut être considéré comme un crime, surtout qu’on veut réduire les générations futures à l’ignorance.
F.S.