La réunion préparatoire au congrès électif avec la participation des membres des commissions régionales de Nidaa Tounès, tenue, hier dimanche 6 janvier 2019, a été marquée par l’apparition de deux courants. L’un représenté par Hafedh Caïd Essebsi qui veut maintenir l’esprit de fermeture et de repli tout en prônant le maintien du statu quo voire carrément le report du congrès électif, ce qui lui assurerait d’être toujours le numéro Un du parti.
L’autre courant est favorable à faire appel aux compétences même extérieures en vue d’une ère nouvelle, d’où le souci de préparer un congrès dans la transparence totale. Le chef de file de ce courant a été, sans conteste, Boujemâa Remili qui a prononcé une allocution enflammée et passionnée.
Le dirigeant nidaïste, Remili, a assuré qu’il faut opter pour un congrès destiné à faire redorer le blason du parti comme il l’a été du temps de Béji Caïd Essebsi et à reprendre l’esprit de 2012, avant d’affirmer que sans cela, il est prêt à repartir de nouveau.
On souligne que ce deuxième courant semble majoritaire dans l’état actuel des choses, soutenu par Ridha Belhaj et les principaux autres barons qui réclameraient, carrément, la mise à l’écart de HCE jugé comme étant le principal responsable du blocage au sein des rouages de Nidaa.
Il semble même que des appels avaient été adressés, à maintes reprises à BCE pour se séparer de son fils, mais en vain.
D’ailleurs, lors de cette réunion, la tension est montée d’un cran chez le fiston avec l’arrivée de Selma Elloumi Rekik . « Que fait-elle ici, se serait exclamé Hafedh Caïd Essebsi. Et l’allocution de Boujemâ Remili a été « la goutte qui a fait déborder le vase de HCE l’amenant à quitter le podium et la réunion malgré les « supplications » de Ridha Charfeddine et Ridha Belhaj comme le montre, clairement, la vidéo qui a fait le tour des réseaux sociaux.
Il est à noter, enfin, quun grand nombre des membres du bloc parlementaire de l’ex-UPL n’ont pas assisté à ladite réunion…