On s’affaire de part et d’autre pour éviter la paralysie du pays à la faveur de la grève du secteur public annoncée par la Centrale syndicale pour le 17 janvier prochain. Ces deux derniers jours ont enregistré une série de rencontres, d’abord entre le Chef du gouvernement Youssef Chahed et le secrétaire général de l’Ugtt, Noureddine Taboubi (avant-hier) et une entrevue (hier) entre ce dernier et le Président de la République.
Le compte à rebours s’égrène dangereusement donc et cela fait que les deux parties cherchent l’une comme l’autre un dénouement à la crise.
Ainsi, un autre round de négociations vient à peine de se terminer et, à l’évidence, les prémisses sont bonnes.
Autour de la table des négociations d’aujourd’hui il y avait Riadh Mouakhar, Ridha Chalghoum, Mohamed Trabelsi et Kamel Morjane, côté gouvernemental.
Du côté syndical, il y avait Monâm Amira, Hefaiedh Hefaiedh et Mohamed Ali Boughdiri. Tous, les uns comme les autres, autant de fins négociateurs.
Sur le sujet épineux des éboueurs, le principe de la régularisation de leur situation et de leur intégration est, à priori, acquis. Sur le problème fondamental tenant aux augmentations salariales dans le secteur public, le Syndicat demande à ce que le Gouvernement y consente à l’instar des augmentations dont a bénéficié le secteur privé. En tous les cas l’optimisme est de rigueur. Dans la foulée, on s’achemine vers un traitement équitable des revendications des enseignants.
Rendez-vous pris pour le 28 décembre prochain, vraisemblablement la journée dont se dégagerait la « fumée blanche ».