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L’Etat tunisien a-t-il signé une convention pour la reprise des 60% du capital de la BTK ?
Une réunion importante s’est tenue, aujourd’hui vendredi 13 décembre 2019, au siège social de la Banque Tuniso-Koweïtienne (BTK), sous la présidence de Laurent Mignon, président du Conseil d’administration du Groupe français, BPCE.
C’est ce qu’a rapporté notre confrère en langue arabe, « Al Wassat News » qui précise, citant des sources dignes de foi, que les réunions se poursuivaient depuis hier et pourraient être relatives à la signature d’une convention consistant en la cession des parts du Groupe français (60%) dans le capital de la Banque au profit de l’Etat tunisien suite à la décision stratégique prise par BPCE de céder ses succursales sises en dehors du territoire français dont la BTK que le même Groupe français avait acquise en 2008 pour la somme de 300 millions de dinars.
A noter que la BTK déplore, au cours des dernières années, d’importantes pertes qui pourraient se corser à l’avenir.
« Al Wassat News » a essayé de contacter les milieux officiels tunisiens pour connaître les vraies raisons de la présence à Tunis de Laurent Mignon, une grosse pointure de la finance et du secteur bancaire français, qui ne peut être ni routinière ou de fortune.
En effet les visites du président du Conseil d’administration du Groupe BPCE sont toujours minutieusement préparées, ce qui a fait dire aux observateurs qu’il s’agirait d’une opportunité pour la signature d’une convention, comme le laissent entendre des sources bien informées, pour faire bénéficier la Poste Tunisienne de cette possibilité de devenir une entreprise, à la fois, postale et bancaire grâce à la prise de possession du capital de la BTK.
Les autorités monétaires tunisiennes (ministère des Finances et la banque Centrale de Tunisie), sont à féliciter, selon les milieux financiers, pour leur décision judicieuse et audacieuse consistant à empêcher un autre groupe bancaire étranger de s’adjuger le capital de la BTK après la détermination exprimée par la partie française de céder ses parts de 60% du capital de la Banque.
La Rédaction