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Écarter cette pieuvre islamiste qui a gangréné tous les rouages de l’Etat.
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Le gouvernement Bouden a enfoncé, davantage, le clou dans le cercueil de tout un peuple
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Une loi de finances qui commence à faire fuir les investisseurs étrangers
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Reuters : … « une tension entre le gouverneur de la Banque centrale et Kaïs Saïed »
TUNIS – UNIVERSNEWS – Rien ne va plus et les dés sont pipés… et tout le monde, surtout ceux qui pensent agir pour le bien de la patrie doivent revoir leurs comptes et agir en conséquence, afin de sauver ce qui peut l’être, encore –bien sûr en continuant à écarter cette pieuvre islamiste qui a gangréné tous les rouages de l’Etat.
Le pays coule et le président de la République ne cesse de faire le vide autour de lui, à tel point que les conseillers à la présidence se font rares et qu’on ne voit pas de solution pointer à l’horizon, pour sauver la Tunisie de cette crise endémique jamais vécue dans le passé et qui ne cesse de l’ampleur de jour en jour.
Du côté du palais du Carthage, il semble qu’il y a de la paranoïa en l’air, avec la diabolisation de tous ceux qui n’adhèrent pas aux orientations de Kaïs Saïed et rien ne peut convaincre que tout ce scénario n’a pas été ourdi d’avance, afin que tout aille pour le mieux, avec cette absence de communication flagrante, cette indifférence face aux critiques de la société civile et des personnalités politiques honnêtes et patriotes qui ne cherchent que la solution pour sortir le pays de la souricière qui lui avait été programmée.
Maintenant, nous sommes plein dedans, et il n’est plus possible de nier l’évidence, avec le gouvernement de Najla Bouden qui a enfoncé, davantage, le clou dans le cercueil de tout un peuple qui croyait que ce gouvernement est là pour le sauver et non pour sucer son sang, jusqu’à la dernière goutte.
En parallèle, le président de la République ne cesse de proférer des menaces qui, jusqu’à nouvel ordre, ne sont pas suivies d’effet, à tel point que le citoyen lambda ne les prend plus au sérieux et que la présidence de la République ne cesse de faire le vide autour d’elle, avec une indifférence qui prête à suspicion.
Ainsi, après la diabolisation des hommes d’affaires et leur organisation, l’UTICA… après l’UGTT et la classe laborieuse qu’il cherche à acculer dans leurs derniers retranchements, avec les dernières mesures de la loi de finances 2023… voilà que « sa » teigne se propage aux médias et aux journalistes qu’il accuse, dans sa totalité, d’être un ramassis de pourritures et de corrompus à la solde de l’argent sale et de l’influence de forces étrangères.
Toutefois, le président Kaïs Saïed a oublié que la grande pourriture est dans la classe politique et son attachement au pouvoir. Pourtant, elle est face à une obligation de résultats au service du citoyen et du peuple. Mais, lorsqu’on cherche à établir un bilan, on se retrouve face à des échecs à successions, depuis la préparation de la nouvelle constitution, en passant par le référendum et les élections législatives avec plus de huit millions de désaveu et, pour terminer cette loi de finances qui commence à faire fuir les investisseurs étrangers qui ne l’ont pas fait, encore.
Et, comme si cela ne suffit pas, voilà que l’agence Reuters vient de lancer un caillou dans la mare, en évoquant une « tension maximale entre le gouverneur de la Banque centrale et Kaïs Saïed ».
L’agence souligne qu’à l’heure où les négociations avec le FMI entrent dans leur phase finale et que le projet de loi de finances est vivement critiqué, les divergences entre le gouverneur de la Banque centrale, Marouane Abassi, et le président Kaïs Saïed s’aggravent. Elle ajoute que « l’absence du gouverneur de la Banque centrale de Tunisie (BCT), Marouane Abassi, dans la maigre délégation ayant accompagné le président Kaïs Saïed à Washington pour le sommet Etats-Unis- Afrique, a été remarquée. L’événement qui s’est déroulé du 13 au 15 décembre, devait être l’occasion d’entretiens avec la Banque mondiale et le FMI, alors que Tunis négocie toujours l’obtention d’un prêt du FMI de 1,9 milliards de dollars ».
Allez comprendre quelque chose… et si vous comprenez, faites-le nous savoir !!! Et celui qui accumule les échecs doit en subir les conséquences… et laisser la place à plus compétent.
Faouzi SNOUSSI