Une nouvelle approche ayant pour objectif d’instaurer une économie sociale et solidaire (ESS) participative, qui préserve la dignité du citoyen, crée de la richesse et assure un développement durable, a été présentée par Sabah Malek, membre de l’initiative « Penser notre Démocratie », et en marge du 4ème panel de la 2ère journée de l’entreprise (JES 2021) tenue sous le thème « L’entreprise entre économie de rente & champions nationaux ».
Différente de toute approche adoptée en Tunisie au cours de la dernière décennie en matière de développement, l’approche présentée par Sabah Malek se veut une réponse à l’échec du modèle de développement, notamment, dans les régions de l’intérieur.
Bénéfice social, rentabilité économique et sociale, et solidarité…
En fait, elle est basée sur l’identification des capacités et des potentiels disponibles dans les régions de ‘intérieur de la Tunisie et de leurs besoins de développement afin de préparer les projets appropriés et de booster le développement, et ce, dans le cadre d’une démarche participative.
Aussi, elle est axée sur les valeurs du bénéfice social, de la rentabilité économique et sociale ainsi que de la solidarité. Objectif escompté : permettre aux habitants des régions de l’intérieur de créer des projets viables.
Également, l’approche repose sur la mise en place d’un Fonds national social et solidaire. Ce fonds sera réparti en fonds locaux dédiés au financement d’initiatives libres au niveau local.
Des sociétés citoyennes seront lancées dans toutes les régions
Concrètement, la membre de l’initiative « Penser notre Démocratie » a précisé que les projets qui seront mis en place seront soumis à un contrôle et à un accompagnement. Ces derniers seront effectués par des sociétés citoyennes qui seront lancées dans toutes les régions, et seront soumises à une société mère. C’est la Société des Participations Publiques qui sera dotée d’un Conseil de contrôle.
Mme. Malek a souligné que cette société mère sera financée par des fonds publics et des contributions de l’Etat. Cette société mère financera par la suite ses sociétés citoyennes, s’ajoutent à cela les contributions des citoyens actionnaires dans le capital social et des cotisations provenant de l’aide sociale.
A noter que les projets, qui seront proposés, devraient être accompagnés d’une étude de faisabilité. Pour leur approbation, les critères seront déterminés sur la base de la faisabilité économique et du degré de contribution au développement local.
I.Z.
