TUNIS – UNIVERSNEWS Le couscous sert à clore l’année écoulée avec tous les bons et mauvais moments passés. La mloukhia incarne l’espoir d’une nouvelle année prospère.
Quelques jours après avoir célébré l’Aïd el-Kebir, les Tunisiens s’apprêtent à célébrer une nouvelle fête importante du calendrier musulman : Raas Assana. Trois semaines après avoir célébré la fête la plus importante, les fidèles s’apprêtent donc à célébrer le passage à la nouvelle année ; également appelé 1er Moharram, nom du premier mois du calendrier hégirien qui est l’un des 4 mois sacrés de la religion musulmane.
Cette année samedi 30 juillet 2022 sera le premier jour du mois de Muharram et de l’an 1444 de l’hégire.
Les Tunisiens célèbrent «Ras El Am» avec non pas un seul mais deux plats emblématiques : le couscous à la viande séchée (kadid) préparé la veille du jour de l’an, et, la mloukhia, un ragoût concentré à base de corète. Le couscous sert à clore l’année écoulée avec tous les bons et mauvais moments passés. La sauce vert foncé à base de corète est de bon augure. Elle est préparée dans l’espoir que la nouvelle année soit prospère.
Si le couscous sert donc à clore une année bonne ou mauvaise, on prête à la mloukhia des vertus indéniables de porte-bonheur. Une croyance devenue une tradition culinaire adoptée par les familles tunisiennes !