TUNIS – UNIVERSNEWS – Le conflit entre Farouk Bouaskar et Sami Ben Slama, respectivement président et membre du Conseil de l’instance supérieure indépendante pour les élections (ISIE) n’en finit pas de faire couler de l’encre et de la salive. Cela ne fait qu’envenimer davantage la situation de cette instance contestée, après le changement de sa composition par le président de la République, Kaïs Saïed, et avec ses querelles intestines qui n’en finissent pas.
Pourquoi a-t-on peur de trancher et comment sortir de cette situation qui donne des arguments aux adversaires de Saïed pour l’attaquer ?
Sami Ben Slama vient d’avoir une nouvelle réaction, contestant son éviction et qualifiant d’illégale la décision de l’écarter du conseil sur la base du procès-verbal d’une réunion.
Les informations selon lesquelles le président de la République aurait promis de combler la vacance au conseil de l’instance conformément à l’article 16 de la loi sur l’ISIE, sont dépourvues de tout fondement, a-t-il déclaré.
Dans le même contexte, Ben Slama a indiqué avoir été empêché par la force d’accéder au siège de l’ISIE pour s’acquitter de ses fonctions, affirmant que le cas de vacance fortuite dans la composition du conseil de l’ISIE concerne, selon l’article 16, les situations de décès, de démission, de révocation, d’invalidité ou d’abandon.