Dans une déclaration incendiaire aux représentants des médias lors de l’ouverture du congrès de la Fédération générale de l’électricité et du gaz à Yasmine Hammamet, Sami Tahri secrétaire général adjoint et porte-parole officiel de la Centrale syndicale, a nié l’existence de toute médiation dans les actuelles négociations sociales. Et encore moins celle prétendue de Rached Ghannouchi, président du parti islamiste d’Ennahdha comme essaient de faire véhiculer certains.
« Au contraire, ce parti est en train de faire double jeu dans le sens où c’est lui qui est à l’origine du blocage et des conflits… », a précisé encore le dirigeant syndical.
Evoquant l’état d’avancement des pourparlers avec le gouvernement, Sami Tahri a indiqué que le gouvernement a, certes pratiquement doublé le montant de l’offre précédente, mais cela demeure encore loin des attentes et des revendications de l’UGTT.
Et de conclure que l’Union générale tunisienne du travail maintient le mot d’ordre pour la grève générale prévue au 17 janvier 2019. Elle poursuit, dans ce sens, la mobilisation des fonctionnaires en multipliant les réunions régionales puisqu’après le meeting de Gabès, ce sera autour de Béja d’être le théâtre d’un grand rassemblement, demain 6 janvier 2019 avant d’enchaîner avec des réunions à Sousse et culminer à Tunis le 14 janvier courant.