« S’atteler au travail, de parvenir à un consensus et de mettre en place un programme de réformes audacieux et courageux », sont des conditions sine qua none pour sortir de la crise, dans laquelle se débat le pays, selon le président de l’Union tunisienne de l’industrie, du commerce et de l’artisanat (UTICA) qui ne perd pas espoir en la capacité à sauver le pays et à le mener à bon port, a assuré samedi à Tunis, le Président de la centrale patronale, Samir Majoul.
Intervenant à l’occasion de la célébration de la Tunisie de la fête du travail et de la journée du travailleur exemplaire, Majoul a précisé que l’UTICA a élaboré des propositions pratiques et détaillées pour tous les dossiers épineux.
Majoul a appelé à accélérer la réalisation des réformes économiques, professionnelles et sociales pour éviter le pire, surtout que la Tunisie a déjà perdu plusieurs occasions d’entamer les réformes, durant les dernières années.
« Aujourd’hui, il faut cesser d’hypothéquer l’avenir pour garantir les droits des générations futures, revenir sur les choix erronés, en finir avec les obstacles idéologiques, et faire preuve de responsabilité et de conscience »… »Il est important d’instaurer un contrat de confiance entre l’entreprise et l’Etat et de renforcer la répression à l’encontre des contrebandiers et spéculateurs », a-t-il souligné.
Il a rappelé que la détérioration de la situation dans tous les domaines a eu un impact négatif sur toutes les catégories : les salariés, les entreprises, les retraités et les demandeurs d’emploi.
Le président de la centrale patronale a souligné l’importance de réaliser l’autosuffisance, de parier sur les compétences nationales, de soutenir les producteurs, les industriels et les agriculteurs par tous les moyens nécessaires, pour sortir de la crise.