TUNIS – UNIVERSNEWS La chaîne Hasdrubal tente toujours de répondre aux besoins des consommateurs en matière d’innovation culturelle et de personnalisation en misant sur les arts, l’émotion et la convivialité.
Pour y parvenir, il fonde son propre style en faisant souffler un vent de fraîcheur culturelle sur l’hôtellerie de luxe. En alliant musique et arts plastiques, il frappe fort et le nouveau concept fera sûrement fureur dans le secteur.
Grâce à la vision de son fondateur, la chaîne Hasdrubal est un fleuron du tourisme tunisien qui a toujours attiré des stars, des vedettes du cinéma et de la chanson.
Pour les deux saisons 2021/2022, le tourisme de luxe ou haut de gamme, contrairement à celui de masse, a pu tirer son épingle du jeu malgré toutes les difficultés.
À cet effet, Samir NCIR, directeur général de l’Hasdrubal Thalassa à YASMINE-Hammamet, a expliqué que Hasdrubal est parmi les rares hôtels à avoir résisté. Durant la crise post-covid, ils ont optimisé au mieux leurs équilibres budgétaires sans sacrifier le personnel.
Et de souligner qu’il est navrant de constater que les professionnels du tourisme en Tunisie sont exclus de la décision politique. Selon lui, il faut impliquer les professionnels et mêmes nos experts à l’étranger pour baliser la voie à un renouveau du secteur et pour une embellie de ses ratios.
Il a ajouté dans ce sens cet effet qu’un tourisme très raffiné qui attire cinq millions de touristes rentables et haut de gamme est meilleur qu’un tourisme de masse qui génère quelque dix millions de touristes avec un pouvoir d’achat très modeste.
Et de préciser que la loi de finances pour l’année 2023 n’est pas favorable à un secteur touristique sinistré et ravagé par une décennie d’instabilité politique, d’attentats terroristes et de deux saisons fortement impactées par la pandémie.
Il estime que cette loi contient trop de charges fiscales, une envolée des prix et un taux d’intérêt qui grimpe et qui ne prend pas en considération le taux d’endettement élevé que connaît le secteur. Surtout que la question de la rentabilité des hôtels dépend des politiques fiscales qui impactent négativement un secteur aux épaules frêles.
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