TUNIS – UNIVERSNEWS – Ce qui s’est passé, hier, lundi, pour le transporteur national Tunisair ne peut être fortuit, et le fait que quatre avions tombent en panne, en même temps, le même jour donne matière à suspicion sur la connivence de certaines parties qui cherchent à accélérer la cession de la compagnie… pour des broutilles.
D’ailleurs, le ministre du Transport, Rabii Méjidi a appelé, lundi, à la nécessité de déterminer les responsabilités et de prendre les mesures nécessaires face aux perturbations enregistrées au niveau de la programmation des vols de Tunisair.
Méjidi a souligné, au cours d’une séance de travail tenue lundi, et consacrée à l’examen de la situation du transporteur national, la nécessité d’accélérer la reprise du rythme normal de la programmation, précise un communiqué du ministère du Transport.
Méjidi a mis l’accent sur l’intérêt porté à la réforme de Tunisair et la préservation de la compagnie, en tant qu’entreprise publique, ajoutant que sa privatisation ou cession n’est pas envisageable.
Les représentants de Tunisair ont proposé de prendre des mesures urgentes pour atténuer la crise que traverse la compagnie, citant la mise en œuvre de certains programmes liés à la gouvernance et à l’assainissement, outre l’achèvement du programme de renforcement de la flotte au titre des exercices 2022 et 2023.
Pourtant, en tant que ministre, Méjidi aurait dû comprendre que tout est orchestré, afin d’accélérer la cession de Tunisair. D’ailleurs, la dernière « grève de zèle » qui a été éventrée des pilotes, en dit long sur ce qui est fomenté, sachant que la compagnie qui veut faire de la Tunisie son terrain de prédilection pour augmenter ses dessertes est bien connue et qu’elle dépense à gogo pour atteindre ses objectifs.
D’ailleurs, les pilotes qui auraient tenté la « grève de zèle » pour être libérés, avec un congé sans solde, pour pouvoir revenir à leurs postes par la suite, ont été recrutés, grâce à des contrats à durée déterminée, par cette compagnie, pour la coupe du monde qui doit avoir lieu au Qatar.
C’est, vraiment, malheureux de voir que des Tunisiens cherchent à saper l’économie de leur pays, pour quelques pétrodollars !!!