TUNIS – UNIVERSNEWS (NAT) – Lorsqu’on parle des victimes des accidents de la route, on a l’impression que c’es pire qu’une guerre, tellement le nombre des décès est très important… juste parce qu’on a affaire à des inconscients qui se croient les maîtres sur la route. Entre le 1er janvier et jusqu’au 30 août 2024, quelque 736 décès causés par les accidents de la route, ont été recensés, certes en légère baisse par rapport à la même période de 2023, qui a connu 789 cas, selon des statistiques publiées par l’Observatoire National de la Sécurité Routière, mais, c’est à une véritable hécatombe qu’on est en train d’assister.
Selon la même source, 3370 accidents ont été enregistrés, à fin août 2024, contre 4111 accidents durant la même période de l’année écoulée. Ces accidents ont fait 4714 blessés contre 5661 blessés une année auparavant.
L’imprudence et l’inattention sont les principales causes des accidents (42,37% des accidents) suivies par l’excès de vitesse (15,73% des accidents). Les traversées piétonnes, en dehors des passages piétons, figurent également parmi les principales causes des accidents citées par l’observatoire (7,54%) suivies par le non-respect des règles de priorité. Toutefois, on omet, souvent, de parler de l’infrastructure, de la signalisation et de l’état des routes qui sont, plutôt, les principales causes de ces décès.
Cependant, l’excès de vitesse reste la première cause de mortalité routière (32,7%). L’imprudence, elle, est la cause principale des blessures sur la route (38,1%).
Le gouvernorat de Tunis a connu le nombre le plus important d’accidents avec 502 accidents, 90 décès et 623 blessés. Le gouvernorat de Mahdia arrive en deuxième position en termes de nombre d’accidents (321 accidents) et de blessés (454 blessés), alors que le gouvernorat de Sfax arrive en deuxième place en termes de nombre de décès avec 70 cas recensés.
Le mois de juillet 2024 figure parmi les mois ayant enregistré le plus d’accidents (469 accidents) ainsi que de cas de décès (113 cas).
L’Observatoire a ainsi réitéré l’appel aux usagers de la route à respecter le code de la route exhortant les autorités régionales, notamment les commissions régionales de la sécurité routière, à réviser leurs plans d’action dans l’objectif de préserver les vies et les biens et à procéder au suivi et à l’évaluation nécessaires des plans adoptés.