TUNIS – UNIVERSNEWS (Environnement) – La Méditerranée, trésor de biodiversité, une des régions du monde avec le plus d’espèces endémiques, est menacée ; c’est aussi une des zones de la terre qui subira le plus fortement le changement climatique. Ce littoral est confronté à des enjeux majeurs : pollution, surpêche, changement climatique, dégradation des écosystèmes, migrations, croissance démographique, urbanisation, énergie…
Les défis, qui menacent la durabilité de cette zone, ne connaissent pas de frontières et affectent les deux rives de la Méditerranée. La gravité de la situation est connue. Il faut aujourd’hui accélérer et valoriser les solutions existantes. La sensibilisation de tous les usagers de la mer (plaisanciers, pêcheurs, touristes, clubs de plongée…), de l’opinion publique, des décideurs et surtout des jeunes constitue sans nul doute un élément essentiel pour la protection de l’environnement marin méditerranéen et la durabilité de ses écosystèmes.
C’est dans ce cadre que l’Association d’Education Relative à l’Environnement de Hammamet (AERE) a procédé, à l’installation de 7 panneaux d’information le long de l’esplanade côtière de Hammamet. « Ces panneaux font partie de l’exposition « Sauvons la Méditerranée » conçue et réalisée par l’AERE est un projet pédagogique sur le thème de la méditerranée. Il vise à sensibiliser l’opinion publique, les jeunes et les décideurs sur les enjeux de sauvegarde de l’écosystème marin méditerranéen, ce patrimoine riche et fragile à la fois. Les panneaux sont rédigés en arabe et en français. Partager les enjeux et les expériences à l’échelle du bassin Méditerranéen, faire connaître les bonnes pratiques, se regrouper pour agir, faire pression sur les décideurs… voilà les objectifs de cette exposition », nous explique Salem Sahli, Président de l’AERE.
Malgré les efforts déployés par le passé, seulement 8,33 % de la Méditerranée bénéficie actuellement d’une protection, les réglementations étant souvent aussi faibles à l’intérieur des aires marines protégées (AMP) qu’à l’extérieur. En outre, à peine 0,23 % de la région est entièrement ou fortement protégée. (M.S.)