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Le Groupe compte des anomalies dans son montage financier
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Participation étrange, à clarifier, de la Caisse de dépôts et des consignes (CDC) !!!
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100 MD d’engagements auprès des actionnaires et des banques
La société Servicom IT, filiale du Groupe Servicom, a été officiellement mise en faillite, en début de semaine, sur décision du Tribunal de première instance de Béja, et ce suite au constat fait quant à son état de cessation de paiement depuis plus d’une année, plus précisément le 15 janvier 2019.
Ainsi, la filiale du Groupe Servicom créée, il y a dix ans, et spécialisée dans le développement et l’installation d’équipements électroniques et de télécommunications, cesse d’exister définitivement.
A rappeler que, fondée en 2004 par Majdi Zarkouna, Servicom IT était une société de services liés aux infrastructures, notamment la téléphonie, les travaux publics, le chauffage, la climatisation et les ascenseurs.
Elle était cotée sur le marché alternatif de la Bourse de Tunis depuis juin 2009 et employait plus de 500 salariés avec une présence dans tous les pays du Maghreb et en France.
En 2015, elle a développé son usine de fabrication d’ascenseurs et elle a commencé à exporter sa première production vers le Maroc après avoir certifié ses ascenseurs conformes aux normes européennes
D’autre part, certaines informations font état de l’implication de son ancien PDG-fondateur, Majdi Zarkouna, dans des malversations dont notamment des chèques sans provisions, sachant qu’il avait démissionné en février 2019 et avait été remplacé, sur décision du Conseil d’administration, par Mourad Dimassi qui faisait déjà partie du staff directionnel en tant que Directeur Général-Adjoint de Servicom S.A.
Mourad Dimassi a été fondateur – DG de Servitrade SA, de Juin 2006-à 2019, fondateur et DG de Servitra SA, et fondateur et DG de Servicom SA.
D’autres informations de sources dignes de foi font état d’engagements du Groupe Servicom atteignant les 100 millions de dinars, sachant que les actions sont détenues par les petits porteurs, des banques et la Caisse des dépôts et des consignations (CDC). Or, ceci fait soulever des questions quant à la légalité de l’implication de la CDC dans le capital d’une société privée.
En tout état de cause, le dossier du Groupe Servicom, qui ne dispose pas de patrimoine, fait renvoyer et rappelle, curieusement, le scandale de BATAM déclenché au début des années 2000 et culminé en 2007 avec la mise en faillite de cette tristement célèbre société.