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« Unité syndicale face au féodalisme des khouenjiya », scandait la grande foule dans la capitale du Sud
Tout Sfax s’est révolté, aujourd’hui, lundi 1er juin 2020, contre les « khouenjiya » en criant des slogans contre Rached Ghannouchi président du parti islamiste d’Ennahdha et contre les élus de la coalition extrémiste, dont plus sieurs membres sont adeptes du takfirisme et de l’éloge des activistes terroristes, Mohamed Affès, Ridha Jaouadi et Seifeddine Makhlouf.
Dans un rassemblement des grands jours, présidé par Sami Tahri, secrétaire général adjoint et porte-parole officiel de l’Union général tunisienne du travail (UGTT), une foule immense a crié les slogans habituels contre Ghannouchi tout en mettant en exergue l’unité syndicale face au « féodalisme des khouenjiya ».
Dans une allocution prononcée, à cette occasion, M. Tahri a tenu à préciser qu’il est normal que des personnes, appartenant à l’UGTT ou non, soient traduits en justice, « mais il est inacceptable qu’un parti politique intervienne dans le déroulement du processus judiciaire comme c’est le cas actuellement pour le jugement des militants de la Centrale syndicale de Sfax qui auraient pu être comparaître en état de liberté… ».
En tout état de cause, le parti Ennahdha semble avoir scellé la mobilisation des syndicalistes contre lui, sachant que toutes les étincelles des mouvements de l’UGTT sont souvent parties de Sfax avant d’être généralisées au reste de la Tunisie.
Et au vu de ce qui s’est passé, aujourd’hui, à Sfax, tout porte à croire qu’il en serait ainsi, cette fois-ci.
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Noureddine HLAOUI
