La Proparco a signé une nouvelle ligne de crédit, d’un montant de 15 millions d’euros, au profit de Tunisie Leasing et Factoring (TLF), ainsi que d’une ligne de crédit de 12 millions d’euros, en faveur de la Compagnie Internationale de Leasing (CIL), pour développer leurs activités, a annoncé vendredi, dans un communiqué, l’ambassade de France à Tunis.
« Il s’agit de la 5ème opération de Proparco, filiale de l’AFD (Agence Française de Développement) dédiée au secteur privé, avec TLF, un partenaire historique de Proparco. A travers ce partenariat, Proparco a accompagné le développement et la structuration du secteur du crédit-bail en Tunisie, qui joue un rôle majeur dans le financement des petites entreprises souvent exclues du crédit bancaire ».
« Le leasing ou crédit-bail offre des solutions de financement particulièrement adaptées aux besoins et contraintes des PME. Première société de leasing en Tunisie, TLF est particulièrement, active auprès des TPE et PME dans les secteurs du commerce, des services et de l’industrie ».
S’agissant de la Compagnie Internationale de Leasing, la Proparco annonce démarrer un partenariat avec la CIL, avec ce prêt de 12 millions d’euros, parce que c’est « un acteur historique et reconnu de ce secteur, pour l’aider à diversifier ses sources de financement et accroître son activité ».
La CIL est une société anonyme de droit tunisien qui opère depuis plus de 20 ans dans le secteur de leasing. Elle soutient et accompagne principalement les TPME des différents secteurs d´activités.
Ces deux opérations entrent dans le cadre de l’initiative française « Choose Africa ». Lancée en mars 2019, cette initiative conjointe de l’AFD et de Proparco, a pour objectif de consacrer 2,5 milliards d’euros au financement et à l’accompagnement des start-up et TPME en Afrique d’ici 2022, a rappelé l’ambassade de France.
Et de noter que « la Tunisie compte plus de 80 000 PME, qui représentent plus de la moitié des emplois et 40% du PNB. Les PME constituent donc un véritable levier de l’économie du pays aussi bien pour la croissance, l’export, l’investissement et l’emploi que pour l’innovation. Elles rencontrent toutefois, souvent de grandes difficultés pour financer leur activité »