- Le chanteur Yasser Jeradi et la jeune chorégraphe Nesrine Ben Arbia enchante le public Silianais
TUNIS – UNIVERSNEWS Le chanteur Yasser Jeradi a fait vibrer le public de Siliana venu nombreux assister à un concert haut en couleur, organisé dans le cadre de la deuxième édition du «Festival théâtre et société» du 13 et 18 juin 2023 organisé en partenariat avec le Centre des arts dramatiques et scéniques de Siliana. En variant savamment les styles, Yasser est parvenu à satisfaire tous les goûts, ceux d’une première génération attachée à ses racines, mais aussi d’une jeunesse ouverte sur la World Music.
Ainsi, l’homme au verbe incisif et aux textes frappés de bon sens a réussi à avoir cette force pour satisfaire son public par un bouquet de ses chansons notamment «Naditikoum» «Neptune» «Skat» «Rassi Sihih». Porté par une rythmique à base de percussions, il invitait tout le monde à s’éclater. Yasser réchauffa de nouveau ses fans avec «Dima Dima» «Echeikh Essaghir» et «Chebil Nsitni».
La jeune chorégraphe Nesrine Ben Arbia a tenu ses promesses au cours de cette soirée. Le mouvement, la pensée, le corps, sont bien au cœur de son travail. Dans des mouvements corporels fluides et tellement expressifs, la chorégraphe s’est lancée dans la présentation de sa création sur une musique entraînante. C’est une alternance entre musique, danse et chorégraphie. Nesrine évoquait une gestuelle singulière, un positionnement particulier, des goûts, des mouvements, des sentiments. Le spectacle est séduisant. Une musique très riche et des mouvements gracieux de son corps qui tourne et qui exprime la liberté, l’évasion, le rêve.
Le public silianais sera confié ce soir à un spectacle animé à 20h00 par l’artiste et le troubadour Ghassen Gherissi qui tire son inspiration du reggae, du jazz, ou encore de la musique ancestrale comme le Gnawa. Il jette un regard ni naïf ni pessimiste sur la société, mais en témoin de ce monde, cet artiste engagé est convaincu que son art apportera des couleurs dans la grisaille. Il milite pour un art haut en couleur qu’il voit comme un moyen de reconnecter la Tunisie à son continent, l’Afrique.
M.S.