• « Béji Caïd Essebsi a subi un cas d’intoxication… »
• « Certains adolescents politiques et putschistes ont eu des mouvements douteux, prémédités et de mauvaise foi… »
• « Le ministre de la Défense, le président de l’ARP et le S.G de l’UGT ont été à la hauteur de leurs responsabilités… »
Dans un statut rendu public en fin de cet après-midi du vendredi 28 juin 2019, Slim Riahi, homme d’affaires et ancien président de l’UPL, a fait une lecture commentée des faits ayant marqué la semaine en cours.
Après avoir présenté ses condoléances à la famille du martyr Mehdi Zemmali qui a payé de sa vie suite à l’attentat perpétré en plein centre ville de Tunis contre une voiture de la police municipale, M. Riahi s’est félicité des derniers développements positifs de l’état de santé du président de la République, Béji Caïd Essebsi, après avoir été hospitalisé « suite à un état d’intoxication dont il a fait l’objet, dernièrement, et de son retour progressif aux affaires de l’Etat… ».
Le politicien a « souhaité, de tout son cœur un prompt rétablissement au chef de l’Etat pour reprendre ses responsabilités nationales le plus tôt possible, car le président de la République est le seul garant d’une application judicieuse de la Constitution en vue de faire face à toutes les tentatives pour la renverser ainsi que la démocratie en l’absence de la Cour Constitutionnelle ».
Slim Riahi a exprimé, ensuite « sa considération au comportement juste de bon nombre des hommes d’Etat qui ont été à la hauteur de la responsabilité qui leur incombait et d’un haut degré de sagesse et de discipline lors des dernières heures dont notamment le ministre de la Défense, le président de l’Assemblée des représentants du peuple et le secrétaire général de l’UGTT, qui ont fait échouer les manigances des adolescents politiques et autres putschistes, et ce en imposant le respect des institutions et leur continuité ainsi que le respect des lois et des traditions ».
L’ancien patron de l’UPL a précisé, encore, qu’il n’en demeure pas moins que la « déception était énorme quant à la présence de certains arrivistes se trouvant à des postes sensibles au sein des rouages de l’Etat en raison des horreurs très graves qu’ils ont commises en matière de communication et de coordination… ».
Ces arrivistes ont eu « des mouvements, conclut-il, douteux, prémédités et de mauvaise foi prouvant qu’ils n’ont pas le sens de l’Etat et de la patrie, mais ils seront mis à l’écart, tôt ou tard, par les moyens démocratiques… ».