-
Dégringolade « dangereuse de Kaïs Saïed à 40%. Il est contraint, pour la 1ère fois, de disputer un second tour
Le premier sondage effectué en ce premier mois de la nouvelle année 2021, fait ressortir des donnes de la plus haute importance.
Pour les législatives, d’abord, la montée vertigineuse du Pari destourien libre (PDL) se confirme puisqu’elle passe à 41% des intentions de vote dépassant, pour la première fois, les 40% et délaissant son poursuivant, en l’occurrence Ennahdha, loin derrière avec 15,4 seulement.
Viennent ensuite al-Karama avec 9,1%, Qalb Tounès avec 8,7% et Attayar avec 5,5% alors que le supposé parti de Safi Saïd fait son apparition en 6ème place avec 3,9%.
Pour la présidentielle, on retrouve les mêmes au Top five à un élément près puisqu’il n’y a aucun représentant d’Ennahdha dont la place est toujours occupée par le Président de la République Kaïs Saïed.
En effet, le chef de l’Etat continue à caracoler en tête tout en enregistrant une chute dangereuse puisque 16 mois après son élection avec plus de 72% des voix, il se retrouve à seulement 40,8% et, pour la première fois, dans l’obligation de disputer un second tour face à Abir Moussi avec 15,9%, talonnée, tout de même par le revenant Safi Saïd avec 13,2%.
Nabil Karoui et Seifeddine Makhlouf ferment le cercle du Top five avec, respectivement, 9% et 3,3%.
En résumé, trois constats essentiels émergent à savoir, pour les législatives, la confirmation de la montée fulgurante du PDL suivi de très loin par Ennahdha qui commence à sentir le souffle d’al-Karama.
Le troisième constat touche à la présidentielle où Kaïs Saïed continue à dégringoler confirmant la thèse émise par certains comme quoi son élection n’était qu’un « accident », alors qu’Abir Moussi ne connaît pas la même ampleur d’ascension que celle enregistrée par son parti, le PDL, aux législatives.
N.H