TUNIS – UNIVERSNEWS – L’état lamentable des édifices, dans les établissements scolaires, permet moult interrogations, face à un silence inquiétant de l’autorité de tutelle qui, certes, ne dispose pas de grands moyens, mais qu’on accuse, quand même, de garder un silence complice qui ne sert les intérêts de personne.
Des établissements primaires et secondaires, surtout, sont dans un état de délabrement inquiétant, ce qui donne matière à protestation au corps enseignant qui a le droit, quand même, à plus de sécurité, mais et surtout, pour les parents d’élèves qui pensent que leurs enfants courent de grands risques.
Dans ce sens, l’autorité de tutelle reste, toujours, muette sur le danger qui encouru par le cadre pédagogique et les élèves du lycée de Meknassi à cause de deux bâtiments qui sont sur le point de s’effondrer, malgré la décision de les évacuer avant la rentrée scolaire.
Le premier bâtiment comprend un dortoir en plus d’un complexe administratif avec tous ses bureaux et installations, la salle des professeurs, la bibliothèque et l’espace multimédia, tandis que le deuxième bâtiment comprend un dortoir, deux salles de révision, le bureau du surveillant général et le complexe sanitaire pour les filles résidentes.
Le délégué régional à l’éducation à Sidi Bouzid s’y est rendu, le 15 septembre 2022, pour prendre connaissance de la réalité de la situation et avait promis de trouver des solutions rapides. Les syndicats de l’éducation ont également publié un communiqué commun pour alerter sur la gravité de la situation dans l’établissement, mais en vain.
C’est ce qui a poussé les élèves à boycotter les cours depuis le mercredi 19 octobre 2022, surtout après qu’une vingtaine d’élèves aient dû abandonner, en raison de la fermeture du dortoir des garçons et de la chute du plafond d’une salle le 17 octobre, ainsi que du toit du complexe sanitaires pour les filles.
La suspension des cours s’est poursuivie jusqu’au 24 octobre, date à laquelle les élèves, le personnel et les parents aient organisé une marche vers le siège de la délégation pour faire entendre leurs voix à l’autorité politique et demander que leurs enfants aient de meilleures conditions, pour leurs études.