Par Séjir CHEBIL
Journaliste et communicateur
TUNIS – UNIVERSNEWS De par son charisme, et son érudition, Youssef Seddik, est convoité par les médias, après l’avoir vu récemment sur El Hiwar, le voilà qui récidive, sur la 9, chez l’incontournable Bsaïes, ce dernier on l’aime ou on l’aime pas, figure parmi les rares « intellos », avec Lotfi Lamari, du paysage médiatique. Revenons à notre « héros » d’hier soir, il a laminé par sa prestance, et son ouverture d’esprit, ses rares contradicteurs, balayant d’un revers de main le triste épisode Belgacem, par cette phrase célèbre « ya omatoun dhahikat minha »… il faut dire que le Monsieur, est au faite de son savoir. Voici ce que j’avais écrit lors de son dernier passage sur El Hiwar
YOUSSEF SEDDIK UN « MÉCRÉANT » QUI VOUS VEUT DU BIEN
Invité par Hédi Zaïm, qui soit dit en passant rehausse le débat, en laissant de côté « les vedettes » aux jeans troués, et au QI inversement proportionnel à l’accoutrement, Seddik disais-je, donne libre cours à son érudition, pour expliquer l’Islam moderne aux nuls.
Vaste programme pour Youssef, qui ne démord pas, face aux accusations des dogmatiques et autres… rigides d’esprit.
Tu es un apostat lui assène l’animateur, si faire une lecture moderne de l’Islam des lumières et non des ténèbres, est une hérésie soit, je souscris rétorque le philosophe, dont la pensée est soutenue par feu Mohamed Talbi, Olfa Youssef, Raja Ben Slama, Malek Chebel, et tous les musulman modérés.
L’anthropologue, à qui nous devons entre autre publication : « Nous n’avons jamais lu le coran », allusion à ceux qui le récitent sans en faire une lecture intelligente, est contre toute sorte de certitudes non relativisées de la pensée islamique. Va l’expliquer au cheikh Qaradhaoui, et le clash est garanti.
Bref, pour certains, ses livres sont non conformes avec l’orthodoxie islamique, d’où sa mise au pilori, c’est l’éternel débat non encore résolu, car infini, entre modernistes et conservateurs.
Au final, Youssef Seddik nous a charmés, dans cet entretien ou nous avons découvert un homme affable ouvert sur les autres, fin connaisseur du Coran qu’il récite et dont il connait les méandres sur le bout des doigts, à la culture encyclopédique, et au regard désabusé, sur un monde en…perdition.
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