TUNIS – UNIVERSNEWS Au moment où on s’attend à ce que toutes les structures sociales accomplissent leur travail de la meilleure manière, voilà que plusieurs aléas les empêchent de le faire, comme c’est le cas pour les centres de rééducation des mineurs délinquants où le taux d’occupation dépasse les 180%, selon Moez Cherif, président de l’association tunisienne de défense des droits de l’enfant.
Ce cri d’alarme montre le peu de cas qu’on fait de la réinsertion, surtout que, avec ce « surbooking » et une population pareille, il est difficile de faire quelque chose de bon, pour remettre ces jeunes sur le bon chemin.
Des experts juridiques et spécialistes dans les affaires de l’enfance, se sont réunis récemment lors d’un atelier pour examiner des alternatives aux mesures de détention des mineurs. Ils ont insisté sur la nécessité d’éviter la surcharge de ces centres, grâce, notamment, à la transformation des peines complémentaires en des peines alternatives, dont la « liberté surveillée », la mise en liberté de l’enfant conformément à un calendrier de suivi selon des horaires précis, ou aussi le placement de l’enfant dans un établissement de santé lorsqu’il est victime de dépendance aux drogues.
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