- La consultation électronique ne peut, en aucun cas, remplacer le dialogue national avec toutes les composantes du pays
- Il faut faire la différence entre les grossistes légaux et les entrepôts anarchiques
Dans une déclaration accordée aux médias, aujourd’hui lundi 14 mars 2022, le secrétaire général de l’Union générale tunisienne du travail (UGTT), Noureddine Tabboubi, a réaffirmé que la Centrale syndicale n’est pas dans une logique de confrontation avec le gouvernement ou avec la présidence de la République.
« L’Union est une force de proposition et d’équilibre selon une vision patriotique dans le sens où tient à jouer un rôle positif en cette phase délicate de l’histoire du pays ».
Oui à la solidarité nationale… Oui à la conjugaison des efforts de tous pour dépasser la conjoncture actuelle dans le cadre d’une entente mutuelle, mais il n’est pas question qu’une partie impose sont point sa vision ou sa conception.
« Parler de coup d’Etat ou de retour du parlement… ou encore parler de projet unilatéral, c’est du temps perdu », a t-il indiqué avant d’enchaîner : « c’est bien de faire associer les jeunes et de faire usage des nouvelles technologies, mais la consultation électronique ne peut, en aucun cas, remplacer le dialogue national avec toutes les composantes du pays surtout qu’elle a montré ses limites dans le sens où l’afflux est trop faible, d’où la nécessité d’opter pour un dialogue réel, direct et concret… ».
Concernant la lutte contre la spéculation, Noureddine Tabboubi a dit qu’il faut faire la différence entre les grossistes en situation légale et les détenteurs d’entrepôts anarchiques.
En conclusion, le secrétaire général de l’UGTT a assuré que la Centrale syndicale est une force qui pousse vers le bien de la Tunisie, son développement harmonieux et l’unification de toutes les forces vices de la nation.
N.H