
Tunis, UNIVERSNEWS (Diplomatie) – Les démarches américaines, pour faire plier certains pays à la volonté de l’Oncle Sam prend l’allure d’un racket systématique qui a pour finalité de faire payer les dirigeants de ces pays, afin de leur garantir de rester au pouvoir… comme si Donald Trump a une baguette magique, pour le faire.
La manigance a réussi avec les pays du Golfe à qui le président américain a soutiré des milliards de dollars, pour des contreparties éphémères, et voilà que le scénario se répète en Libye, avec la tournée de Massad Boulos, le fameux conseiller principal de la Maison Blanche libano-américain qui jouit d’une place prépondérante, auprès du père de sa belle-fille.
Conséquence, lorsque deux approches se rencontrent, la première fondée sur la logique d’imposer des «arrangements» par la force, et la seconde basée sur l’attachement pathologique au pouvoir, le résultat est un accord sur des « programmes » et des « procédures » qui sont, en substance, un marché visant à offrir des concessions exagérées en échange du maintien au poste, même pour quelques mois. C’est ce qui ressort de la rencontre entre le maître de Tripoli, Abdul Hamid Dbeïbah, et le conseiller principal de Trump qui a obtenu plus de concession qu’il ne s’y attendait.
Des projets d’une valeur de 70 milliards de dollars loin d’être nécessaires pour l’«économie» de l’ouest de la Libye, notamment une série de « concessions généreuses » qui soulèvent plus d’une interrogation. La plus importante de ces concessions est la contribution de Tripoli à la liquidation de la cause palestinienne, en contribuant à la mise en œuvre de la phase la plus difficile du processus, à savoir la finalisation de l’accord sur la réinstallation d’un million de Palestiniens de Gaza en Libye, en plus de l’installation de pas moins de 70 mille criminels américains en Libye.
Cerise sur le gâteau, Dbeïbah accepte d’abandonner les demandes de restitution des avoirs libyens gelés aux États-Unis… « Accords généreux » et « concessions gratuites » soulèvent plus d’une interrogation, notamment celle de la réaction du peuple libyen.