- Le président algérien exprime son souhait d’accélérer l’adhésion de son pays au groupe Brics, compte-tenu de ses grands avantages
TUNIS – UN/Agences – Une visite qui dérange et dont certains ne seront pas contents, surtout en Europe et aux Etats-Unis. Le président algérien, Abdelmadjid Tebboune était attendu en juin pour une visite d’État en France… mais, c’est finalement en Russie qu’il s’est rendu, du 13 au 15 juin. Un déplacement ponctué par une audience accordée au Kremlin par Vladimir Poutine.
Accueilli en grande pompe, par le président russe, Vladimir Poutine, il avait signé avec lui une «déclaration sur un partenariat stratégique approfondi». Ce pacte de partenariat comprend le renforcement des échanges économiques, notamment dans secteur des hydrocarbures et le domaine militaire.
Dans une déclaration conjointe avec le président Poutine, Tebboune « a exprimé sa satisfaction pour la convergence des vues sur les dossiers évoqués lors des entretiens, dont la question du Sahara occidental, la situation au Sahel et la cause palestinienne, ainsi que les développements en cours au Moyen-Orient et en Libye », selon l’agence officielle algérienne APS.
« À l’issue de nos négociations, nous signerons une déclaration sur l’approfondissement de notre partenariat stratégique, qui marquera le début d’une nouvelle étape dans nos relations », a déclaré le président russe. Les échanges commerciaux entre Alger et Moscou avoisinent les trois milliards de dollars et la coopération militaire entre les deux pays s’inscrit dans la durée. L’armée russe demeure le principal fournisseur d’armement de l’Algérie.
Le chef de l’État algérien a également remercié son homologue russe pour le soutien apporté à la candidature de l’Algérie pour son adhésion au Brics, le groupe qui réunit les principaux pays émergents. « Nous sommes d’accord pour dire que la conjoncture internationale est très difficile, soulignait Abdelmadjid Tebboune. Nous souhaitons ainsi accélérer notre adhésion au groupe Brics, compte-tenu de ses grands avantages pour notre économie ».