TUNIS – UNIVERSNEWS – Tel Aviv broie du noir et ses déboires n’ont fait qu’attiser l’acharnement des soldats de Tsahal et, pour contourner la trêve pour l’échange d’otages et de prisonniers, Israël évite Gaza, mais s’est tournée vers d’autres zones, notamment Jénine et d’autres régions des territoires palestiniens.
Enfants, journalistes, ONG, hôpitaux, écoles, Office des Nations unies ; la colère de l’entité sioniste n’épargne personne à Gaza. Aujourd’hui, bien des points de la Convention de Genève sur les droits de civils en temps de guerre sont mis à mal. Explications.
Depuis l’invasion de Gaza nord par l’armée israélienne, le décompte des morts et sa communication sont devenus de plus en plus complexes. Plus de 13 000 morts en un mois et demi de conflit. Les cinq agressions menées par Tsahal contre la parcelle sous embargo de 2008-2009, 2012, 2014, 2021, 2022, avait fait au total 4 200 morts.
Au-delà des seuls bilans chiffrés, -banalisant jour après jour les conséquences du conflit- les visages d’enfants gazaouis ensanglantés ou maculés de poussière choquent. Selon l’ONG Save the Children, en seulement trois semaines, le nombre d’enfants tués par les bombardements israéliens aurait dépassé le bilan annuel d’enfants tués dans les zones de conflits depuis 2019. Les mineurs représentent 50 % de la population gazaouie et 41 % sont âgés de 0 à 14 ans.
Récemment, le New York Time a publié un récit évoquant le sort de plusieurs fratries gazaouies, décimées au gré des bombardements. C’est le cas notamment des al-Joudeh. Le 22 octobre, la famille citée par le magazine américain a perdu au total 68 frères, oncles, tantes et cousins. À chaque fois interrogée sur la justification de ses frappes, l’armée sioniste a refusé de répondre au quotidien new-yorkais.
Dans une tentative d’absorber la colère de l’intérieur, le Premier ministre israélien a déclaré dans les médias hébreux que « le but de la guerre est le retour de tous les détenus, et il s’y engage ».
Ce qui est unanimement reconnu par tous les observateurs, c’est qu’Israël n’a pas réussi à réaliser des gains militaires et que la plupart des dispositions de l’accord de trêve temporaire profitent à la résistance, en plus de l’érosion du soutien international à son égard.
Les déclarations des responsables du Hamas confirment que l’infrastructure de la résistance n’a pas été endommagée de manière significative et que les combattants sont toujours en mesure de poursuivre la bataille… et l’échange des prisonniers est un autre camouflet asséné à Benyamin Netanyahu dont les jours commencent à être comptés!!!