TUNIS – UNIVERSNEWS – Chaque fois qu’il y a du grabuge, il faut chercher les mains insidieuses de certains partis politiques qui ont trouvé leur raison de vivre dans le désordre et la pagaille, puisqu’ils sont des rats de l’ombre et des méfaits nocturnes.
Douze personnes ont été placées en garde à vue sur fond de constitution d’une entente criminelle, suite aux incidents survenus, dimanche, à Mornag, dans le gouvernorat de Ben Arous, lorsqu’un vendeur ambulant s’est suicidé par pendaison à son domicile, samedi dernier. Le mouvement islamiste Ennahdha –à travers les déclarations de certains de ses responsables- a voulu en faire un martyr à l’image de Mohamed Bouazizi.
Dans un communiqué publié, mardi, le département de l’Intérieur a indiqué que dans le cadre du suivi de l’évolution de la situation dans la ville de Mornag, dimanche dernier, « une centaine de personnes, dont la plupart des délinquants, se sont rassemblées au carrefour du marché à Mornag et ont lancé des cocktails Molotov sur les unités de sécurité, brûlé des pneus et bloqué la route ».
Aussitôt informées, « les forces de l’ordre ont dû intervenir pour disperser les émeutiers et ont procédé à l’arrestation de 12 agresseurs », rapporte la même source.
Interrogées par les enquêteurs, ces individus mis en garde à vue ont « avoué avoir reçu une somme d’argent d’une personne appartenant à un parti politique dans le dessein de provoquer des troubles et exacerber la tension ». Il serait question d’un individu appartenant à la Coalition Al-Karama de Seifeddine Makhlouf qui a distribué de l’argent pour que les manifestants créent la zizanie et s’attaquent aux forces de l’ordre.
Le parquet a ordonné l’ouverture d’une enquête sur fond de constitution d’une entente criminelle dans le but de porter atteinte à l’ordre public et aux biens privés et publics. A cet effet, douze personnes ont été placées en garde à vue et d’autres ont été interpellées pour suspicion d’incitation et de distribution d’argent.