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Se disant blessé, Tarek Haddad transporté à l’hôpital où les services sanitaires assurent qu’il se porte bien
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Les membres de la « coordination » menacent de revenir à la charge dès demain.
La tension est à son paroxysme dans la région d’El Kamour où les membres de ce qui est communément appelée la « coordination d’El Kamour » ont décidé de forcer la zone militaire pour fermer, de nouveau, la vanne pétrolière.
En effet, arguant qu’aucune clause de l’accord signé avec le gouvernement de Hichem Mechichi n’a été mise en application, les protestataire ont entrepris une action périlleuse en se dirigeant vers la zone ou se trouve la fameuse « vanne », mais ils ont été interceptés par les unités de l’Armée nationale qui leur on saisi les véhicules
C’est alors que le chef des contestataires a tourné une vidéo montrant les militaires en face en plein désert en disant qu’avec ses compagnons, iles allaient poursuivre leur marche à pieds en pleine obscurité avant de faire ses adieux aux siens.
A noter qu’auparavant, l’armée avait tiré en l’air deux salves de deux coups de feu chacune en signe de sommation pour faire reculer les manifestants qui sont entrés, alors, dans un état hystérique, selon un témoignage du correspondant de radio Tataouine, alors qu’un hélicoptère de l’armée de l’air volait au-dessus d’El Kamour.
Et aux dernières nouvelles, transporté à l’hôpital de Tataouine, Tarek Haddad dit avoir été blessé au dos, mais les responsables de l’hôpital affirment qu’il se porte bien, ce qui a été confirmé, par la suite, l’un des membres du mouvement.
Les amis de Haddad, très agressif en défiant les soldats de l’Armée, ont tenu des propos irresponsable en menaçant les militaires de leur faire « payer cher leur action » tout en indiquant que des centaines de contestataires vont les rejoindre demain et que les habitants de Tataouine vont « investir les rues de la ville et de la région jusqu’à ce que tous les termes de l’accords seront appliqués.
Noureddine H.