TUNIS – UNIVERSNEWS Les acteurs clés de l’écosystème de l’innovation et de l’entrepreneuriat, ainsi que les partenaires et les bailleurs de fonds se sont réunis, dans le but de favoriser une collaboration fructueuse au sein des écosystèmes entrepreneuriaux entre les pays de la région MENA. A l’initiative de « The Dot », une conférence régionale s’est tenue jeudi 15 février 2024 à Tunis, et ce poursuivra ainsi pour ce vendredi, pour présenter son programme « Bridge’Up, From Innovation To Creation ».
Soutenu par le ministère des Technologies de la communication et financé par l’Union européenne en Tunisie, Bridge’Up est un des programmes de The Dot, dont l’objectif est de renforcer l’innovation et la capacité des structures de soutien aux start-ups en Jordanie, en Liban et en Tunisie. Ce programme vise également à encourager la coopération entre clusters en soutenant les écosystèmes des startups innovantes et les PME dans leur phase de croissance et d’internationalisation dans ces mêmes pays.
L’initiative ‘Bridge’Up, From Innovation To Creation’ se positionne comme un projet interrégional ambitieux visant à dynamiser l’entreprenariat dans les pays de la région MENA. Cette initiative marque un pas significatif vers le renforcement de l’écosystème entrepreneurial dans la région.
L’objectif principal de Bridge’Up est de créer des partenariats à fort impact, de connecter les organisations innovantes partageant des valeurs communes dans la région MENA, et de soutenir les startups et PME pour qu’elles atteignent leur plein potentiel d’innovation en Tunisie, en Jordanie, au Liban et en Palestine.
Dans une déclaration aux médias en marge de cette conférence, la directrice exécutive de the Dot zeineb Messaoud a annoncé que 35 startup ont bénéficié du programme Bridge’up. Ces startups sont issues de pays MENA.
La directrice exécutive de the Dot a en outre souligné la portée du projet qui cible les entrepreneurs de quatre pays de la région, à savoir la Jordanie la Palestine, le Liban et la Tunisie. « Bridge’up porte bien son nom et c’est un pont dynamisant l’entrepreneuriat entre les pays mentionnés. », a-t-elle dit.
Les 35 heureux entrepreneurs bénéficiaires dont 10 Tunisiens, ont suivi des formations de cinq semaines avec un accompagnement basé sur une approche d’internationalisation.
La directrice exécutive de the Dot a rappelé notamment que la conférence est une occasion incontournable de rencontre de l’écosystème entrepreneurial avec les partenaires internationaux et bailleurs de fonds. Il s’agit, selon elle des rencontres qui serviront de fructifier les liens entre les différentes parties prenantes. Donnant l’opportunité aux uns et autres de tisser des relations professionnelles interrégionales.
De son coté, le chargé du projet « Bridge’Up », Abdelaziz Ben Malek a expliqué que cette initiative a accompagné les 35 startups et entrepreneurs, tout en évaluant leurs capacités pour proposer des recommandations au niveau opérationnel et stratégique.
Il a d’autre part expliqué que le projet Bridge’Up porte sur deux composantes. Dans le cadre de la première composante qui se focalise sur l’accompagnement des organisations de soutien à l’entreprenariat en Tunisie, Bridge’Up appuie les organisations pour mesurer les capacités au niveau opérationnel et stratégique.
La deuxième composante est l’appui direct aux startups et entrepreneurs dans leur projet d’internationalisation. Dans cadre de ce projet, Ben Malek a assuré qu’ils ont développé un programme de formation de 5 semaines qui touche toutes les thématiques d’initiation à l’internationalisation. La formation est assurée par des experts de renom, selon ses dires.
The Dot est le premier hub d’innovation digitale en Tunisie, fruit d’un partenariat public-privé porté par le Ministère des Technologies de la Communication et soutenu par le programme INNOV’I de l’Union Européenne, la Fondation Tunisie pour le Développement et la GIZ. C’est aussi une plateforme et un lieu d’accueil pour les entrepreneurs innovants de toute la Tunisie qui permet de faciliter les connexions entre les acteurs et de favoriser le dialogue entre le secteur privé et les institutions publiques.