TUNIS – UNIVERSNEWS – A l’approche des fêtes de fin d’année, les touristes européens s’apprêtent à voyager et passer leurs vacances dans les destinations ensoleillées .Sur 1 000 Français interrogés, 52% rêvent de partir vers une destination lointaine au soleil, 22% souhaitent fêter Noël entre amis plutôt qu’en famille, et 9% désirent voyager en solo. A noter que 19% préfèrent tout de même fêter Noël de manière traditionnelle.
Pour leurs vacances de Noël, les Français sont majoritairement toujours à la recherche de températures douces comme Tozeur, Djerba et Hammamet, sans oublier Marrakech, Lisbonne, Londres, Porto, Dakar, Rome, Madrid et Istanbul
Malgré la crise inflationniste, les Européens envisagent, tout de même, de partir en vacances durant la période de Noël. Si certains voyageurs, à l’approche des vacances d’hiver, pensent aux stations de ski… la mer, la plage, ainsi que les belles villes ensoleillées font de l’œil à d’autres ! Cette année, certains voyageurs se laissent tenter par des fêtes de fin d’année sous le soleil de la Tunisie.
lastminute.com dévoile ses prévisions pour les fêtes de fin d’année .Alors qu’ils sont 19% de moins qu’en 2019 à partir en vacances sur la période du 17 décembre au 3 janvier, ils sont cependant plus nombreux à opter pour des vacances ensoleillées. En effet, les destinations «plage et soleil» ont vu leurs réservations augmenter de 9% par rapport à 2019. La Tunisie et autres destinations « moyens courriers » ont ainsi augmenté de 33%.
La Tunisie revient en force en brochures et dans les réservations, faisant de la destination la troisième meilleure vente des TO du Seto en moyen-courrier, derrière la Grèce et les Canaries. Elle promet d’être encore une valeur sûre de l’hiver, réputée compétitive avec ses petits prix. Pour le vacancier, la Tunisie reste le meilleur compromis en termes de prix-proximité-accessibilité, selon Patrice Caradec, président Alpitour France
Il est vrai qu’après l’arrêt d’activité de la crise Covid et le retour des marchés classiques de la Tunisie, on peut tout de même noter une évolution de la structuration de la demande et de la place relative des pays émetteurs. Des marchés importants comme la Russie et l’Ukraine ont pratiquement disparu, les marchés allemand et britannique ont subi le contrecoup de la faillite du géant du tour-operating Thomas Cook et reprennent plus timidement que dans d’autres destinations concurrentes. D’autres marchés relativement moins importants en valeur ont enregistré proportionnellement une belle progression comme la France, la Pologne et le Luxembourg. L’Italie s’intéresse de nouveau à notre destination et commence à ouvrir des hôtels-clubs et le Portugal a parié aussi sur la Tunisie en risquant la mise en place de vols.
Hakim Tounsi, le patron du tour opérateur TO Authentique Voyages établi à Paris, estime qu’il y a une reprise sur le marché français mais nous ne pourrons pas atteindre les chiffres de 2019 ni même optimiser nos parts potentielles du marché français vers la Tunisie car les capacités aériennes ne seront pas suffisantes et les prix de l’aérien ont déjà atteint des niveaux dissuasifs. Etant donné que sur les 1,4 millions d’entrées touristiques de 2010 près de 50% étaient constitués de Groupes émanant de Comités d’Entreprises et d’associations qui ont séjourné en Tunisie hors juillet -août et que cette catégorie a été réduite pratiquement à néant depuis 2011, je recommande que l’approche du produit touristique tunisien ne soit plus globale mais segmentée par saisons et par thématique de produits. Le produit touristique tunisien n’existe pas mais se trouve être une addition de plusieurs produits : balnéaire juillet-août, tourisme de groupes printemps et automne voire hiver, tourisme saharien de l’automne au printemps, le tourisme culturel, etc.
M.S.
